Ces deux avant-après montre le « Café National » avant et après la Première Guerre Mondiale.
Si la carte postale indique « Rue de Vesle » c’est bien sur l’actuelle « Rue du Colonel Fabien » que ce situe ce bar aujourd’hui appelé « Le National ». Cette partie de la rue de Vesle a été débaptisée après la Deuxième Guerre Mondiale (Voir ci-dessous) :
Fabien, rue du Colonel [1946].
<= 192-193, rue de Vesle, => 1-2, avenue de Paris.
Ancienne rue de Vesle, débaptisée pour la partie comprise entre le pont de Vesle et l’ancien emplacement de la Porte-Paris, à l’endroit par lequel, venant de la capitale, le Colonel-Fabien serait entré dans notre cité. Ce changement de dénomination fut imposé par le gouvernement.
(1919-1944). Résistant. Né à Paris le 21 janvier 1919, mort à Habsheim (Haut-Rhin) le 25 décembre 1944. Georges Pierre, dit Fabien, ouvrier métallurgiste, commanda un des premiers groupes d’action du parti communiste. Le 21 août 1941, Fredo, à la station de métro Barbès, tua d’un coup de revolver un aspirant de la Kriegsmarine. 50 otages furent fusillés le lendemain. Il mit ainsi en branle l’engrenage des attentats et des exécutions d’otages. A 26 ans, il fut nommé colonel par ses camarades et lors de la Libération s’élança à leur tête à la poursuite de l’ennemi. Quelques jours après la délivrance de notre ville, son groupe se serait présenté aux portes de Reims et aurait été reçu, dans Courlancy par une quarantaine de partisans rémois. En Haute Alsace, où il rejoignit la 1ère armée française, le 25 décembre au soir, le poste de commandement de Fabien sauta. En voulant étudier le mécanisme d’une mine, Fabien causa ainsi sa mort et celle de ses compagnons. La dépouille du Colonel-Fabien repose au Père-Lachaise sous le Monument de la brigade Fabien. (La Vie Rémoise)