Angle de la rue de Cernay et du boulevard Carteret, la boulangerie Fresson

Cet article est un portrait de France 3 Grand Est, vous pouvez y visionner l’émission :

Depuis la fin du 19e siècle, le nom de Fresson sonne comme le bon pain du coin de la rue de Cernay ou de la rue Chanzy.

Bernard Fresson / © Raphaël Doumergue / France 3 Champagne-Ardenne

Les grands-parents et les parents ont été des boulangers et pâtissiers de renom. Ils ont traversé les deux guerres, bâti leurs carrières et leur réputation et donné l’exemple à la génération suivante. Annie et Bernard Fresson les enfants.Le plus connu est bien sûr Bernard, acteur et comédien qui a mené une carrière au cinéma et au théâtre en jouant avec les plus grands. Et puis Annie la petite sœur, de retour dans la maison familiale de Chenay dans la Marne, qui se souvient de tout cela aujourd’hui.

Les Fresson, grands-parents, parents, enfants sont une lignée de commerçants et d’artistes, qui avant de réussir dans leurs métiers respectifs a traversé les années et les guerres en survivant d’abord.

Le journal de guerre d’Elisa Fresson, plonge sa petite fille Annie dans la grande guerre. L’époque de la première boulangerie familiale détruite sous les bombardements. C’est aussi l’enfance de Paul, le père d’Annie. Paul qui devint boulanger-pâtissier, malgré lui. Après son refus de reprendre la boulangerie de ses parents il créa finalement la sienne, en 1929, rue Chanzy.

Annie Fresson* vit dans les souvenirs dans cette maison de Chenay achetée en 1947 par ses parents. Une résidence de repos les jours de fermeture de la boutique de Reims, une maison de vacances aussi où Annie et Bernard se retrouvaient. Bernard, l’aîné de la famille parti très vite vivre sa vie d’étudiant à Paris. Très bon élève, il entre à HEC et décroche son diplôme trois ans plus tard.
*Elle est décédée en mai 2021

Bernard Fresson a fait entrer l’art dans la famille et ses enfants suivent ses traces. Annie est restée dans celles de ses parents et grands-parents avec son commerce qu’elle tient depuis 40 ans.

Author: Véronique Valette

7 thoughts on “Angle de la rue de Cernay et du boulevard Carteret, la boulangerie Fresson

  1. Bonjour,
    En réalité si le Vladimir est attribué à la boulangerie Dauverne, mon papa Mr Valentin Désiré était chef pâtissier chez Mr et Mme D’Auvergne, dans les années 60 À 90
    à l’époque et la recette du Vladimir lui est imputable.

    1. Bonjour,
      Merci pour votre commentaire et vos précisions. Quel souvenir ce Vladimir de votre papa… il y a beaucoup de copies dans différentes pâtisseries de Reims mais aucune jusqu’à présent ne l’a égalé ! J’en garde un souvenir impérissable.
      Véronique

  2. Moi mon premier stage c’était boulangère chez mr et madame d’Auvergne. Mr dauvergne sympa mais madame plus stricte et leur boulangère sympa mais avant c’était Fresson

  3. Bonjour,

    Je me rappelle du Père de Bernard Fresson qu était Patissier (Boulangerie Patisserie située rue Chanzy). Sa spécialité était le Vladimir (un vrai régal !)

    Alain GUILLOT

    1. Bonjour Alain, rue de Cernay aussi il y avait d’excellents Vladimir, la boulangerie s’appelait Dauvergne, (est-ce Monsieur Fresson qui a donné sa recette en même temps qu’il a pris sa retraite ?). Il est difficile de savoir si c’est la boulangerie qui a déménagée ou si le grand-père avait celle de la rue de Cernay et le fils a ouvert celle de la rue Chanzy ?

      1. en effet, j’ai connu les vladimir de la famille Dauvergne, monsieur BOBO qui était ouvrier boulanger chez Dauvergne a exporté vers sa boulangerie-pâtisserie du Bld St Marceau, Mimi sa femme était à l’école avec moi et habite toujours en face dans la résidence du Grand Siècle …. Quant à Bernard FRESSON, je connais très bien l’endroit mais rue Chanzy car je prenais tous les jours sa soeur Annie qui allait à l’école avec moi à l’institution Notre Dame rue de l’Université … j’ai très bien connu les parents et Bernard adolescent … que de bons souvernirs vous nous faites revivre … si annie lit ce documentaire, qu’elle aille sur Facebook et qu’elle aille voir Françoise Marie, ….. nous pourrions reprendre contactt …

        1. Bonjour Françoise,
          J’espère pour vous que vous allez pouvoir renouer avec Annie Fresson… Internet permet ce genre de rencontre maintenant.
          Dans certaines régions, on appelle les Vladimir : les Russes… mais je n’ai jamais retrouvé la qualité de chez Dauvergne, je ne connaissais pas ceux de la rue Chanzy.
          A bientôt sur nos prochains articles.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *