Durant la guerre de 1914-1918, la basilique Saint-Remi reçoit de nombreux obus : les voûtes de la chapelle d’axe sont abattues, les 9 verrières hautes, du centre de l’abside disparaissent.
Association Renaissance de Saint-Remi
Le 1 er août 1918, au cours d’un terrible bombardement, la nef, couverte d’une voûte en bois et en plâtre, s’embrase entièrement. Il ne reste plus rien de la toiture et la nef reste à ciel ouvert.
Pour ressusciter l’église calcinée et mutilée, des travaux exemplaires sont entrepris, menés en particulier par l’architecte Henri Deneux : les arcs-doubleaux de la nef sont reconstruits avec des corsets en ciment armé,
la toiture est soutenue par une robuste charpente, faite d’éléments en ciment préfabriqués et assemblés sur place. Pour le chevet, on utilise des poutres de béton coulées sur place et sur-mesure.
Une patiente restauration commence dès l’après-guerre. La nef est reconstruite avec une voûte de pierre, mais elle n’est rendue au culte, avec les collatéraux, qu’en 1931, séparée du reste de l’édifice par un mur provisoire. Il faut attendre le 12 octobre 1958 pour voir la basilique inaugurée officiellement.