Dimanche 30 juillet 1944

Reçu lettres de Jacqueline et de Françoise, enfin ! Reims est très souvent en alerte. Le temps se passe à courir aux caves et des caves au ravitaillement. Michel a très peur, c’est de tous, le plus ému par ces événements et se couche souvent le soir tout habillé, persuadé qu’il y aura bombardement.

Ses parents caressent le doux espoir d’aller se reposer quelques jours dans les Ardennes, où, faute d’expédition possible, laitage et œufs abonderaient. Mais les Ardennes dit la radio, sont le théâtre de combats de guérilla et l’on sait ce que cela veut dire !

Berthe Brunessaux

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Pendant cette période de la Libération de Reims, nous allons publier, au jour le jour, des extraits du journal de Maurice Houlon (1881 – 1966) et de Berthe Brunessaux (1887-1963) : lire la présentation de Berthe Brunessaux et Maurice Houlon

Author: Véronique Valette

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