Enfant-Jésus, rue du Barbâtre

En 1670, Nicolas Roland reprend un orphelinat crée en 1661 par Marie Varlet-Brisset, une veuve fortunée.Avec l’aide des sœurs du Saint-Enfant Jésus, ce proche de Jean-Baptiste de La Salle ouvrira plusieurs établissement d’enseignement dans la ville.

Au milieu du XIXe siècle, de nouveaux bâtiments sont construits incluant une remarquable chapelle néogothique. Après un incendie en 1917, ils sont reconstitué par Émile Dufay-Lamy, architecte de nombreux édifices catholiques à Reims

Panneau indicatif, Ville de Reims

Rue du Barbâtre : <= 24-45, rue de l’Université, => 27-30, rue des Créneaux.

Ancien nom d’un faubourg hors la Porte Bazée, dit Barbastrum au Moyen Âge, et qui n’a aucun rapport avec la Via Barbarorum ou Chemin de la Barbarie, faisant le circuit de la montagne de Reims. Sainte Clotilde, par égard pour saint Remi, avait obtenu de Clovis, lors d’une marche militaire, que ses troupes passent à trois lieues de la ville, par le chemin que l’on nomma la Barbarie.

Jean-Yves Sureau dans La Vie Rémoise

Actuellement, les sœurs de l’Enfant Jésus accueillent des retraités.

Author: Véronique Valette

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *