Le magasin se trouvait à l’angle de la rue Carnot et de l’ancienne rue de Deux Anges. Le dédales de petites rues ont été complètement bombardées et remplacé par le cours Langlet.
Carte postale ancienne : Jean-Louis Dufour, merci à lui.
Avant 1914, au n° 31 était effectivement installé : Mme Roche, modes et fournitures pour modes « Au Cachet Parisien » et Henri Roche, employé.
Monsieur Cabanis, merci à lui
La banque du Crédit Lyonnais résidait au n° 25. Au n° 35 (à l’angle de la rue du Trésor) se tenait « A L’églantine », Mme Basquin-Gilbert, marchande de fleurs et couronnes mortuaires.
(source : Annuaire Matot-Braine des 500.000 adresses, 1909-1910, pages 625-6).
Dans les années 60, à la place du Chat perçant, M. Bourreterre tenait une épicerie fine.
Carnot, rue [1894].
<= 1-2, place Royale, => 2, place Myron-Herrick.
La rue fut dénommée aussitôt après l’assassinat du président de la République. Sous le coup de l’émotion, on débaptisa la rue des Tapissiers. La dernière pensée de Carnot aurait été pour Reims, car 10 minutes avant de monter dans la voiture fatale, Carnot aurait dit au maire de Reims combien il avait gardé un bon souvenir de son voyage dans notre Ville et combien il était heureux de lui serrer la main.
(1837-1894). Président de la République. Né à Limoges le 11 août 1837, mort à Lyon le 25 juin 1894. Marie François Sadi Carnot, fut président de la République de 1887 à 1894. Il épousa à Paris, en 1863, Cécile Marie Pauline Dupont-White (1841-1898) et leur petite-fille, Anne Carnot, épousa René Giscard d’Estaing, grand-oncle de Valéry Giscard d’Estaing. Sadi Carnot était le fils du journaliste Hippolyte Carnot (1801-1888), député de Paris, sénateur, franc-maçon, ministre de l’Instruction publique, et le petit-fils du général Lazare Carnot, ministre de la Guerre. Sadi Carnot vint à Reims le 18 septembre 1891 et y fut reçu par le maire Henri Henrot. Il fut inhumé au Panthéon aux côtés de son grand-père. (Source Jean-Yves Sureau dans La Vie Rémoise)
On peut bien remarquer que sur cette carte postale qui date d’avant la Grande Guerre, la rue Carnot était plus étroite qu’aujourd’hui. La Porte du Chapitre qui était restée debout a été démontée pierre à pierre pour être remontée quelques mètres plus loin.
Ci-dessous, place la Myron-Herrick (nommée ainsi en 1919) ; on voit bien le magasin du chat Perçant en face, à l’angle gauche de la rue Carnot
Enfin, après la Grande Guerre, Le Chat Perçant a disparu et les maisons sont toutes en ruines de ce côté de la place.
Herrick, place Myron T. [1929].
<=22-25, rue Carnot, => rue de Vesle.
70 x 15 mètres.
Ancienne place du Palais-de-Justice.
(1854-1929). Ambassadeur des États-unis. Né à Hunstington (Ohio) le 9 octobre 1854, mort à Paris le 1er avril 1929. Myron T. Herrick, pendant la guerre 1914-1918, contribua à la création des hôpitaux américains en France. Il apporta ensuite une aide précieuse à la reconstruction des villes, leur ravitaillement et leur équipement. Il vint à Reims, le 19 juillet 1921, pour la pose de la première pierre de la nouvelle bibliothèque. Le 21 mai 1922 il posa celle de l’Hôpital Américain. Il reviendra à l’inauguration de ce dernier le 30 avril 1925 et le 11 mai 1927 à celle des nefs de la cathédrale. (Source Jean-Yves Sureau dans La Vie Rémoise)
Bonjour,
Avant 1914, au n° 31 était effectivement installé : Mme Roche, modes et fournitures pour modes « Au Cachet Parisien » et Henri Roche, employé.
La banque du Crédit Lyonnais résidait au n° 25. Au n° 35 (à l’angle de la rue du Trésor) se tenait « A L’églantine », Mme Basquin-Gilbert, marchande de fleurs et couronnes mortuaires.
(source : Annuaire Matot-Braine des 500.000 adresses, 1909-1910, pages 625-6).
Dans les années 60, à la place du Chat perçant, M. Bourreterre tenait une épicerie fine.
Bien cordialement.
Merci, j’ai ajouté votre commentaire dans l’article.
Bonjour !
Dans la rue Carnot je recherche le n° 31 … qui je pense qu’il était à la place du Crédit Lyonnais au moins pour une partie…
Au 31 rue Carnot était le magasin H. Roche « Au cachet parisien » – avant la guerre 14 – vers 1911
Bien cordialement
Bonjour Maud,
Je vais chercher et vous préviendrai si je trouve quelque chose…
Bien cordialement
Véronique