Le monument aux Héros de l’Armée noire

Le monument à l’Armée Noire fut inauguré sur un terrain offert à la ville de Reims par le marquis de Polignac, en bordure du clos dit « Pompadour ». La première pierre du monument a été posée en 1922.
Cet important monument est l’œuvre du sculpteur Paul Moreau-Vauthier, connu pour des réalisations conçues en l’honneur de l’exposition de Paris en 1900, avec l’architecte Auguste Bluysen.
Le monument est inauguré le dimanche 13 juillet 1924, en présence du ministre des Colonies Edouard Daladier (ce dernier a d’ailleurs combattu dans le secteur de Reims), du général Achinard et des gouverneurs du Dahomey, du Soudan et de l’AOF (Afrique-Occidentale française)
Il groupe autour du drapeau français, les types les plus caractéristiques de notre ancienne Armée Noire.
Une réplique de ce monument a été érigée à Bamako au Mali (ex-Soudan français) le 3 janvier 1924.
Celui de Reims a été démantelé par les Allemands dès septembre 1940, le bronze servant à fabriquer des obus pour nos envahisseurs.

Source : « Reims le Parc Pommery » de Michel Thibault, éditions Alan Sutton.

19 juillet 1924, inauguration du monument aux héros de l’armée noire :

En 2013, une interprétation du monument est décidé, c’est le sculpteur-mouleur Jean-François Gavoty (né en 1957) qui a été choisi pour modeler une copie du groupe d’après le monument de Bamako, avec un nouveau piédestal de sa propre création.
La sculpture est composé du groupe en bronze des cinq tirailleurs mesurant 2 à 2,30 m, patiné en ton brun-noir pour reproduire le modèle historique. Il repose sur un piédestal en basalte en forme d’arche de 3 m de haut — reprenant la hauteur du piédestal du monument de Bamako — L’œuvre en bronze a été réalisée par Laurent Inquimbert et son équipe au sein de l’atelier960°, dans le var, avec la technique « à cire perdue » en moulage traditionnel.

Source : Wikipedia

Photographie : G. Garitan, 8 novembre 2013, lors d’une cérémonie au monument, emplacement au parc de Champagne

Emplacement de l’ancien monument :

Author: Béatrice Keller

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *