Courville est située dans une courbe de la vallée de l’Ardre. Elle se trouve à 27 km de Reims. L’ancien moulin se situe rue William Muir Russel* tout près du pont sur l’Ardre.
* la rue porte le nom de l’aviateur mort pour la France le 11 août 1918 et à son père Henry Russel, bienfaiteur du village
Le nom de la localité est attesté sous les formes Curba Villa (vers 948) ; Curva Villa (vers 1067) ; Curvilla (1160) ; Corville (1210) ; Corvile (vers 1250) ; Corvilla (1255) ; Courvilla (1258) ; Curville (1281) ; Courville (1291) ; Courbeville (1328).
Il s’agit d’une formation toponymique médiévale en -ville (ancien français vile) au sens ancien de « domaine rural, village ». Il est précédé de l’adjectif courbe.
Issu du latin curba villa, désignant un domaine situé dans une courbe (de l’Ardre).
Source : Wikipedia
Comme on peut le lire sur la légende de la carte postale, cette grande maison abritait le moulin et la scierie de pierre* et ponts sur l’Ardre par le Génie français après la retraite des Allemands (Août 1918).
* Dans la monographie de Courville par l’abbé J. Galland, curé de Courville et réédité par Philippe Chagneau on peut lire :
Scierie de Pierres – C’est aussi vers cette époque que M. Pouplin-Gardin ayant acheté le moulin de Courville le transforma en usine où l’on sciait la pierre extraite des carrières de Courville (1). Un endroit était aussi réservé dans l’usine pour une huilerie, huile de noix, de lin, de colza; mais ce commerce eût peu de durée comme existence. Le commerce de la pierre prit une plus grande extension vers 1890 quand M. Pouplin loua son usine à M. Eugène Gillet-Montier qui pendant 15 ans fit fructifier la maison: les dalles, les balcons, pavés, doublures, marches d’escalier, auges etc. et la pierre brute étaient constamment demandés sur le marché de Paris. Le petit fils de M. Pouplin, M. Fernand Quentin a repris la maison en continuant à lui donner plus d’essor.
On peut y lire aussi qu’en 1732 1732 – (G.87) Procès verbaux d’expertises des réparations à faire au château et ses dépendances. Etat de bois nécessaires pour réparer les pressoirs et le moulin. Et en 1757 – 29 Août (G.74 et G.143) Accord passé entre Pierre Villain intendant de l’archevêché et les habitants de Courville par lequel ceux-ci s’engagent à entretenir le pont de bois près du moulin, l’entretien de l’arche de pierres servant à la décharge de la rivière près dudit moulin, l’entretien de l’arche de pierres restant à la charge de l’archevêque. Ratification de cet accord par Jean de Rohan, archevêque de Reims, le 12 Octobre 1757.
En 1778 – 26 Août (G.74) Sentence provisionnelle du bailliage royal de Reims ordonnant de faire des réparations urgentes aux moulins de Courville.