Le square Colbert

Le square Colbert fut aménagé à l’anglaise en 1860 peu de temps après la construction de la gare. Sa superficie est de 1,1 hectare. Il est situé entre les basses promenades  et les hautes promenades. Il sert de cadre pour la statue du plus connu des Rémois : Jean-Baptiste Colbert par Eugène Guillaume.

Pendant des décennies, il fit l’objet d’un très important fleurissement dont témoignaient des mosaïques et de nombreuses essences d’arbres remarquables : ginkgo, tulipier de Virginie, sophora du Japon, hêtre pourpre, araucaria. Certains ont malheureusement disparu.

C’était le lieu privilégié des nourrices et des mamans qui y promenaient leurs enfants, tandis que les retraités venaient s’y détendre avec des amis et lire les journaux et livres.

Il a été redesssiné en 2019 par l’atelier Jacqueline Osty et associés après douze mois de travaux le parc compte aujourd’hui 93 arbres : catalpa, charme-houblon, parottia, liquidambar, sophora, févier, mûrier blanc, etc. Sa végétation se compose de 3 900 ifs et 74 000 plantes vivaces et des centaines de bulles.

L’herbe bien verte, au pied de la statue, incite à la rêverie et les écriteaux Défense de marcher sur la pelouse ont disparu.

La nouveauté étant le grand et élégant banc circulaire de 190 mètres de linéaire en pierre blanche qui permettra de garder les distances barrières suite au coronavirus… Les allées bétonnées sont pratiquement toujours propres grâce aux passages des balayeuses municipales. Certains anciens Rémois ont été très surpris de la disparition des grands et vieux arbres, souvent en mauvaise santé. Il faudra attendre quelques années pour que les jeunes arbres et l’aspect du square, nous émerveille à nouveau.

Michel Thibault

La carte postale, à gauche date des années de la reconstruction de la ville, dans les années 1925. Elle fait partie de la série des « Éditions Reims Cathédrale ». Elle s’intitule « Jardin Colbert vers la gare ». Notez le changement de toiture au niveau de la gare.

Béatrice Keller

La gravure date des années 1860/1865

Author: Véronique Valette

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