La construction d’abattoirs, de marchés et halles couvertes participe également à l’amélioration des conditions d’hygiène de la ville. Avec le développement des idées hygiénistes, assurer une alimentation saine à la population devient une préoccupation politique. Les anciennes « tueries » sont regroupées et déportées dans un bâtiment fermé, excentré et sous contrôle d’un vétérinaire chargé de contrôler la salubrité du lieu. La construction de bâtiments, en dur et couvert, pour abriter les foires et marchés protègent les denrées des intempéries. La construction de ces nouveaux équipements est considérée comme prioritaire par le Conseil municipal le 6 février 1834 et doit intervenir avant l’embellissement de la Ville. Entre 1839 et 1872, sont ainsi réalisés un abattoir chemin des Bons Enfants, un marché couvert et une halle à la criée place des marchés, grâce à un crédit de l’État accordé par la loi du 6 novembre 1831.
Archives Municipales et Communautaires
L’aménagement architectural de l’abattoir est l’œuvre d’une vision hygiéniste : le bâtiment doit être excentré, entouré de hauts murs, à l’abri des regards et à proximité d’un point d’eau afin d’en assurer la salubrité. La construction de l’abattoir est adoptée par décision du Conseil municipal le 20 août 1834 :
le marché couvert, place du forum :
le nouveau bâtiment est un des premiers exemples de charpente métallique :
L’ancien emplacement des abattoirs :