La plupart des réalisations sont possibles grâce au financement de bienfaiteurs qui, par leurs legs ou contributions, permettent à l’administration d’améliorer et d’agrandir les établissements hospitaliers de la Ville. Ainsi, à la suite de Pierre-Marie Buirette, Louis Roederer lègue des fonds pour construire un nouveau bâtiment dédié aux orphelins, identique au quartier Buirette à l’Hôtel-Dieu. Ce nouvel édifice sera finalement construit à l’Hôpital général en 1880, grâce à un financement complémentaire de la Société des déchets. Les pensionnaires eux-mêmes font des donations en remerciement des soins qu’ils ont pu recevoir durant leur séjour. Les hôpitaux disposent par ailleurs de terres et de fermes leur apportant des rentrées financières. Narcisse Brunette intervient sur ces bâtiments secondaires.
La construction du bâtiment pour les orphelins est approuvée par l’administration des Hospices civils le 14 octobre 1874, puis par le Conseil municipal le 10 septembre 1879. Les travaux ne commencent qu’en juillet 1880. Répondant à la vocation sociale de l’Hôpital général, le bâtiment comporte des classes. Actuellement, les bâtiments de l’ancien Hôpital général abritent la maison de la vie associative et une partie de l’école Sciences Po.
Montages : Béatrice Keller et Véronique Valette
L’achèvement de la chapelle de l’hôpital Saint-Marcoul est possible grâce au legs de Constance Thérèse Mathieu, pensionnaire de l’hôpital qui exprime sa reconnaissance en prenant à sa charge les frais de construction du clocher. L’hôpital Saint-Marcoul a été détruit pendant la première guerre mondiale. Une partie des bâtiments seulement a été préservée, et accueille aujourd’hui l’école Notre-Dame.
Cependant vous pouvez toujours voir le porche qui a été conservé dans les jardins du Musée Hôtel Le Vergeur :