Carte postale : collection Gallica-BNF
La pleine époque de la Reconstruction
« L’établissement datait de 1858 à l’enseigne « Café Louis XV » on l’avait connu dès 1819 place Royale N°10, à l’angle de la rue Cérès où un nommé Marchandise l’avait ouvert en 1844 et six ans plus tard le transféra au 5 rue Cérès. Cet établissement a fait partie de la décoration de notre ville et connu son heure historique. Les murs du Café Louis XV avaient été ornés de panneaux rustiques dus au pinceau de Hutin, élève de Pierre-Adhémar Marquant, peintre-verrier rémois.
1881 : le café Louis XV, devient le rendez-vous du monde lainier, portant haut-de-forme lustré, jouant à la manille.
En 1914, le Café « Louis XV » au N° 5 rue Cérès, démoli par les Allemands est reconstitué, dès l’armistice de 1918, sous forme d’un pittoresque baraquement, à tous vents.
En 1925, l’architecte Marcel Rousseau et le Maître d’œuvre Émile Thion reconstruisent le Louis XV dans le style Art Nouveau.
Beaucoup plus tard, un salon de coiffure « Pierre-Marie » à existé à la place du café. Ce salon restera très longtemps fermé. »
Source JLJF.
Voir le détail de l’immeuble actuel
Le café Louis 15 en 1885
Notes concernant
L’Union avec Jeanne Aline DUHALDE
La vie Rémoise:
Fiche Eugène Hennegrave
Hennegrave fit partie de la firme de tissus Aimé Grandjean, dite Grande-Maison, boulevard Cérès. Succéda plus tard à Petitjean des Biscuits[ en fait son cousin, à l’angle de la place royale], et mourut à Paris pendant la guerre. Il appartenait à l’équipe de manilleurs du Café Louis XV, où exercèrent leurs talents, sous les regards du jeune patron Tayot ; Eugène Barré, banquier ; Jean-Baptiste Cavarrot ; Lempereur, du bâtiment ; Hacard-Laurendeau, de l’Épicerie ; Charles Lecomte, Émile Lécuyer, le petit Grosjean ; Émile Herlicq, courtiers en laines ; le docteur Robin et son chef, Maurice Salaire, capitaine des Pompiers ; Buirette et Willemet ; le gros Duval, à la face cramoisie ; Georges Leclerc, maire de Saint-Léonard ; Adolphe Feller ; Louis Leloup, et vingt autres, amateurs de la fine et mousseuse bière Veith, servie en bocks à 15 centimes et en mousseline à 25 centimes, dont le brasseur lui-même faisait parfois et généreusement les frais, par tournées générales.
Merci pour ces précisions sur la fine équipe des habitués du café Louis XV,
à bientôt sur nos sites.
Véronique Valette