Reims se transforme en chantier à ciel ouvert. En 1922, ce ne sont pas moins de 2 107 permis de construire qui sont déposés soit plus qu’à Paris. Si l’État participe à la Reconstruction par le biais des dommages de guerre principalement au travers des sociétés de reconstruction, ce sont les propriétaires qui ont l’initiative des chantiers d’où une pluralité de styles et d’architectes (plus de 400 vont travailler à Reims). On a qualifié à tort Reims, de ville Art Déco, il serait plus juste de la qualifier de ville de l’éclectisme, représentative de la diversité des influences (historiciste, régionaliste, moderne…). Il faut reconstruire des logements, des commerces, des écoles, des administrations mais aussi des lieux de loisirs et de spectacle.
Source : Laissez-vous Conter la Reconstruction à Reims, 2016, photographies Alain Hatat, édi. Ville de Reims