Photographie : fonds Gilles Labbe
Rousseau, rue Jean-Jacques [1924].
<= 4, place de l’Hôtel-de-Ville, => 1, place Aristide Briand.
Dans sa partie médiane, la rue Jean-Jacques-Rousseau emprunte le tracé de l’ancienne rue de l’échauderie. Dès 1903, Gustave Laurent tenta de faire débaptiser le boulevard Gerbert au profit de J.-J. Rousseau. Ce fut en vain et il dut patienter jusqu’en 1924.
(1712-1778). Philosophe. Né à Genève le 28 juin 1712, mort à Ermenonville le 3 juillet 1778. Jean-Jacques-Rousseau, abandonné par son père à l’âge de 10 ans, abandonna lui-même à leur naissance ses sept enfants aux Enfants trouvés, ce qui à l’époque revenait à peu près à les condamner à mort. Rousseau reposait à Ermenonville dans l’île aux Peupliers du célèbre parc romantique du marquis de Girardin, jusqu’à ce que la Convention eut l’idée saugrenue, en 1794, de faire transférer les cendres de l’ami de la nature dans le sinistre Panthéon.
Source : Jean-Yves Sureau dans La Vie Rémoise
Une photo faite avant la construction de l immeuble du 26 à 32 (de gauche) aurait été plus remarquable
Si vous avez une photo de cette époque nous serons ravis de la refaire, nous ne l’avons jamais vu en carte postale ancienne.
Par contre nous avions déjà fait ce montage où on peut voir que la rue était beaucoup plus étroite avant la Grande Guerre : http://www.reimsavant.documentation-ra.com/?tag=place-leon-bourgeois