Les déménagements successifs de la sous-préfecture de Reims
Pas moins de cinq changements ont affecté la sous-préfecture de Reims :
En 1800, elle fut établie dans une « maison à loyer dans un quartier de difficile abord quoique voisin de la cathédrale« , appartenant à Legros.
Puis, la sous-préfecture fut hébergée dans l’abbaye Saint Denis, selon un projet de 1813 qui aboutit en 1816, en même temps d’ailleurs que la gendarmerie et le séminaire.
L’achat à Leroy-Myon en 1835, d’une maison au n° 3 rue Saint Étienne (31-33 rue de l’Université), complété par l’acquisition de la maison Jacquet mitoyenne, fixa l’hôtel de sous-préfecture jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Les services de la sous-préfecture furent contraints, sous la pression des événements en 1917, de se replier à Rilly-la-Montagne. Après sa destruction due aux bombardements, la sous-préfecture trouva refuge en 1920 au 41 et 43 de la rue Libergier, dans deux immeubles d’abord loués puis achetés.
Après la guerre, alors que la ville est en pleine reconstruction, l’implantation définitive de la sous-préfecture fait l’objet de tractations entre le préfet et la mairie.
Enfin, le conseil général de la Marne décida le 25 janvier 1930 la reconstruction de la sous-préfecture dans l’hôtel de la douane, place Royale, dont la restauration fut achevé en 1936. La sous-préfecture de Reims trouvait enfin à l’instar de la préfecture de Châlons le cadre majestueux prôné pour le respect de l’autorité de l’État.
Source : CRDP de Reims
Photographie récente prise en juin 2021